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14 Décembre 2015
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Si cette soirée avait été à thème, cela aurait pu être « ascenseur émotionnel ». Au QG de Claude Bartolone, dans le 14e arrondissement de Paris, son équipe et les militants passent en moins de deux heures de l'espoir à la joie, de la perplexité à l'espoir, de l'espoir à la désolation.
Dimanche soir, 19 heures. Toute l'Ile-de-France n'a pas fini de voter, les rares membres du staff qui se présentent devant les – nombreux – journalistes sont très tendus. « C'est horriblement stressant, ces régionales », soufflent-ils, les yeux rivés sur leurs écrans d'iPhone, se raccrochant à la moindre bribe d'information qui remonte du terrain : « Trappes vote à gauche, Versailles vote à droite, ça ne veut rien dire. » En effet.
La polémique qui a marqué l'entre-deux-tours – Claude Bartolone a accusé sa rivale Valérie Pécresse d'être la candidate de « Versailles, Neuilly et la race blanche » – ne semble pas avoir traumatisé l'équipe, au cœur de laquelle on qualifie ce soir Valérie Pécresse de « bourgeoise » et de « Versaillaise ».