Média d'actualité gratuit et participatif. Devenu "La Plume Libre" le 30 mai 2016.

Les archives de La Plume Libre

Sarko dégomme Belkacem et Hollande

Sarko dégomme Belkacem et Hollande

Accueil / Fil info / Politique / Sarko dégomme Belkacem et Hollande

 

Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, a affirmé que l'école de la République était "en danger", dénonçant, lors d'un meeting aux Pavillons-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, la réforme des collèges comme "désastreuse pour notre République".

"Dans le combat effréné pour la médiocrité, Christiane Taubira est en passe d'être dépassée par Najat Vallaud-Belkacem", a lancé l'ex-président de la République devant un millier de personnes, sous les applaudissements. La réforme lancée par la ministre de l'Education nationale est "désastreuse, peut-être irréversible, pour notre République", a martelé le président de l'UMP, qui a choisi de rebaptiser son parti "Les Républicains". 

L'école va devenir "médiocre au lieu d'être exigeante", a affirmé l'ancien président de la République, pour lequel "la gauche a tourné le dos à toutes les valeurs républicaines". "Au nom de l'égalitarisme, ils ont construit l'école de l'injustice" et l'école est devenue "l'otage de quelques idéologues experts en pédagogisme", a-t-il dénoncé. 

Le président François Hollande a également été la cible d'attaques virulentes. "Je suis sidéré par la médiocrité offerte chaque jour depuis trois ans" par François Hollande, a-t-il affirmé. "Il voulait 'réenchanter le rêve français'", mais "avec 900.000 chômeurs en plus, une centaine d'impôts et de taxes nouvelles, 200 milliards de dette supplémentaires, 17% de bénéficiaires du RSA en plus (...) il a enchanté le cauchemar français", a-t-il dit. 

François Hollande est "tellement content de ses trois ans (à l'Elysée) qu'il est parti aux Caraïbes pour auto-célébrer son anniversaire", a-t-il ironisé, alors que le chef de l'État se trouve actuellement à Cuba, après les Antilles. Mais "même au Parti socialiste, ils ne croient plus en lui", a lancé le président de l'UMP, évoquant "la responsabilité qui pèse désormais sur nos épaules", notamment pour "répondre à la colère" des Français, et réaffirmant qu'"est venu le temps pour nous de passer des promesses aux actes".

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article