Média d'actualité gratuit et participatif. Devenu "La Plume Libre" le 30 mai 2016.

Les archives de La Plume Libre

Meurtre d'Alexia: le lycéen interpellé a été mis en examen et écroué

Meurtre d'Alexia: le lycéen interpellé a été mis en examen et écroué

La procureure de la République de La Rochelle a donné jeudi des précisions sur l'assassinat de la jeune fille sur l'île d'Oléron. Elle aurait été tuée après avoir refusé les avances d'un camarade de lycée, qui a reconnu les faits mercredi.

 

Le dénouement de l'enquête est arrivé. Après l'interpellation d'un mineur de 16 ans qui fréquentait le même lycée qu'Alexia Silva Costa, tuée le 1er février dernier, et ses aveux mercredi, Isabelle Pagnenelle, procureure de la République de La Rochelle, a rendu public aujourd'hui ses conclusions, dans un communiqué.

Le jeune homme a raconté aux enquêteurs qu'Alexia avait repoussé ses avances, à la suite d'une discussion le jour du meurtre, dans un bois à proximité de son lycée, et à l'écart des autres élèves. Pris de colère, il l'a frappée et étranglée, puis l'a poignardée à plusieurs reprises à la gorge et au ventre, avec un couteau de type Opinel. Il a ensuite creusé le sol à mains nues pour y placer le corps, qu'il a dissimulé sous des branchages.

Le jeune homme n'avait pas d'antécédents judiciaires ou psychiatriques, mais présentait une forte addiction. Il a été présenté au juge d'instruction mercredi après-midi et mis en examen pour meurtre avant d'être écroué dans un établissement pour mineurs.

 

«C'est juste monstrueux, il a tué ma gamine!»

La mère d'Alexia a exprimé jeudi sa colère au micro de BFM. Selon elle, le jeune homme «n'était pas un petit ami ni un prétendant» d'Alexia, et avait déjà essuyé des refus de la part de la jeune fille. «Il y a même eu des conflits entre eux», a-t-elle raconté. Mère de deux autres enfants, elle a fait part de la douleur de sa famille, dont la vie est «détruite».

«Je suis maman, j'imagine leurs souffrances», a-t-elle déclaré, au sujet des parents du jeune homme. Mais pour ce dernier, elle ne peut pas pardonner. «Il n'y a aucune excuse, il pourra sortir tous les prétextes qu'il veut. (...) C'est juste monstrueux, (...) il a tué ma gamine!», a-t-elle lâché. Une peine qui redouble à l'idée que l'adolescent «a continué sa vie pendant trois mois, comme si de rien n'était», avant d'être interpellé mardi. Elle a réaffirmé son souhait de le voir jugé pour son acte.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article